Votre démarche

Votre démarche

Aller voir un « psy »  n’est pas une démarche facile, ni évidente.


D’abord, parce qu’il s’agit de reconnaître qu’on ne va pas bien, de prendre conscience, au moins partiellement, d’une forme de mal-être psychique, ce qui peut être difficile à accepter. On a naturellement tendance à minimiser ce qui ne relève pas d’une « vraie maladie », à penser que ça va passer tout seul, bref à présumer de ses forces.


Il faut aussi accepter l’idée de se faire aider par quelqu’un qu’on ne connait pas, alors que la tendance naturelle voudrait qu’on parle de ses difficultés à ses proches, sa  famille, ses amis. Et pourtant, malgré leur bonne volonté et leur écoute, les proches ne sont souvent pas les mieux placés pour vous aider. Les troubles psychiques nécessitent en effet une écoute objective, une certaine distance affective que les proches n’ont pas et qui requièrent l’aide d’un « psy » professionnel : psychologue, psychothérapeute, psychanalyste ou psychiatre.


Franchir ces deux premiers obstacles est donc difficile, mais si vous en êtes déjà là, si vous avez pris la décision d’aller voir « quelqu’un », c’est un bon début.


La question qui se pose ensuite est donc celle du type de « psy » à aller voir : psychologue, psychothérapeute, psychanalyste ou psychiatre. Tous ont vocation à traiter de troubles psychiques, mais pas nécessairement exactement les mêmes, et surtout pas de la même manière. La différence relève essentiellement de la méthode de traitement, de sa visée, à partir de la demande du "patient".


Ma pratique est celle de la psychanalyse, telle qu'elle a été inventée par Freud et ses successeurs, aussi bien dans le cadre de psychothérapies analytiques que de la cure psychanalytique classique. Selon le cas, et en accord avec le "patient", j'associe à ces démarches des séances de psychodrame psychanalytique  individuel.

Share by: